Constatation 1 : Je ne trouverai jamais de voiture.

Aujourd’hui, mission voiture. Echec total. Mais bon, on ne va pas déjà se décourager, hein, dans la vie, il faut un peu de perséverence, n’est-ce pas ? On a pas toujours ce qu’on veut à la seconde en claquant des doigts...
Je suis donc partie direction, le car market de Sydney, censé regorger de voitures et de vans, revendus par d’autres voyageurs. J’arrive, un entrepôt avec QUATRE pauvres vans. Bon, je sais que j’ai tendance à m’emballer, mais là quand même...
Je vais voir les gars qui s’en occupent. On reconnaît mon accent français et on appelle un mec qui parle français. Ouais, fin sinon je sais parler anglais aussi. Bref, c’est pas grave. Le gars m’annonce que je ne trouverai rien en dessous de 3500 dollars. Briseur de rêves, va. « Travaille deux ou trois mois à Sydney, puis achète-toi une voiture » me dit-il. Et moi de lâché un « ah non ! » catégorique et horrifié. Il me regarde, sans comprendre ce qui peut bien m’horrifier à ce point à l’idée de rester dans l’une des plus belles villes du monde. Il ne sait pas que je suis née dans le village de Blanche-Neige, un endroit paisible au milieu de la forêt...et que donc Sydney...c’est un peu too much pour moi. Je pense que j’ai déjà donné au niveau grandes villes, entre Chicago, Calcutta (Oh my god) et Cape Town...maintenant, il me faut de l’air, de l’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirrrrrrrrr (sur le ton de la pub, pendant notre enfance ;p). Bon, je me casse et erre dans les environs, censés être les anciens quartiers de débauche des marins et ivrognes... Je tombe sur le Harry’s Café de Wheels apparement célèbre pour ses tartes (selon le lonely planet). A retenir, à l’avenir : ce n’est pas parce que c’est célèbre que c’est bon. Dégueu. Déjà l’aspect ne me disait rien qui vaille, mais je me suis dit, allez, c’est aussi ça voyager, découvrir de nouveaux plats etc. Je demande quand même au serveur quel est ce truc vert là au dessus... il ne sait pas. Bon, ben, c’est pas très convainquant tout ça. Je commande une tourte quand même, mais sans « le truc vert ». Un mec à côté de moi se fout de ma gueule. Quoi, c’est mon droit non, de ne pas manger de trucs verts ! Bref. A l’avenir, je m’en tiendrais à ma philosophie initiale, qui est de ne manger que ce que je sais que j’aime. Résultat, 3 heures plus tard j’ai faim. Je vais donc chez une valeur sûre, subway. Pas que j’en ai déjà marre du Macdo, mais bon. Faut varier un peu les fast food pour pas engraisser toujours les mêmes... Un pauvre bout de pain et de poulet, 7 dollars. Non mais sérieusement ? Au Mozambique pour ce prix-là je pouvais avoir 3 poulets ENTIERS ! Bref.

Je continue à marcher, pour remonter la moitié de la ville. Me suis posée dans un parc une demi-heure. Un anglais vient me parler. Il commence par me dire qu’il en a marre de voyager et de l’Australie. Il a hâte de rentrer chez lui. Ca le fatigue de devoir toujours laver son linge et se faire à bouffer. C’est sa mère qui le fait chez lui. 26 ans, le mec. Bref, en plus il se fait chier ici. Je verrai bien, selon lui, ça finira par m’arriver. Et mec, ne viens pas me plomber le moral hein, moi je suis là depuis...3 jours ! Donc tu la fermes ! C’est tout moi ça de tomber sur des dépressifs. Il continue son speech « la vie c’est de la merde » en me disant que toutes les filles sont des menteuses et tous les mecs sont des connards. Bon, ben...il nous reste quoi alors.. ? Rien. Whouah. Bon, moi apparement j’ai pas l’air d’avoir été mise dans le même panier. Ouh le plan. Je continue ma route...
Visite le Art Gallery. J’étais pas partie pour faire de musées mais bon, comme je suis devant. Je tombe aussi sur une expo de photos en plein air, sur la vie à Sydney. Voir photos ci-dessous (plus tard...pour l’instant connexion internet de merde donc photos à venir...).

Ah oui. J’ai oublié de parler d’un truc qui m’a « choqué ». Les sportifs. Ici, les joggeurs ne font pas semblant. Rien à voir avec ce que je faisais avec Sophie pendant ma période pseudo-sportive, le tour de La Motte en courant 5 minutes et en marchant et papotant 40 minutes. Ici, les gens courent à une allure...disons soutenue, tapent un sprint sur une pelouse, s’arrêtent au bout de la pelouse pour faire 30 pompes, repartent de plus belle, montent un escalier de 50 marches en sautillant, genoux au ciel, etc. Bref, ça rigole pas, et c’est franchement impressionnant. Parce que c’est pas un ou deux pequennots. Non, c’est TOUTE une population qui défile en short sur les quais.