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La côte Est, de Sydney à Canberra

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La côte Est, de Sydney à Canberra
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La côte Est, de Sydney à Canberra

Après cette petite visite fort agréable dans les Terres, on retourne sur la côte. On ne trouve pas de camp gratuit, et on squatte donc une aire de pic-nique près d’une plage. Y’a des panneaux « interdit de camper » partout, donc je ne plante pas la tente, mais « dors » dans la voiture. Pas mal quand même ces petites aires de repos...barbecue à disposition : on se fait des hamburgers...repas de luxe comparé à hier soir (noodles et haricots !).

Le lendemain, on cherche un parc national apparemment super beau. On l’a cherché pendant 3h, mais on l’a jamais trouvé. Avec carte et GPS. Les Australiens ont quand même un sérieux problème avec les panneaux, hein, il faut le dire. Ils nous mettent un panneau pour indiquer le parc, à 30 km de là, et après pouf, plus rien, c’est démerdez-vous. Sinon, on dirait qu’ils misent tout sur certains endroits, genre sur cette route-là, t’as pleiiiiiin de panneaux, qui indiquent tous les virages. Par contre un peu plus loin, ils avaient épuisé leur stock de panneaux donc t’as plus rien. Et ils ont aussi le don pour mettre leur panneau au dernier moment. Genre ça les tuerait de le mettre quelques mètres avant de tourner. Non, eux, ils le mettent PILE au moment de tourner. Tu dois donc passer de 100 à 20 km heure en 3 secondes pour tourner. Donc en général, tu te tapes le droit de continuer jusqu’au prochain endroit où c’est possible de faire demi-tour. Bref.

On laisse tomber et on se pose dans un genre de village de vacances, mais comme c’est pas les vacances, toutes les maisons sont vides, c’est assez bizarre... On squatte une aire de pic-nique, cette fois, malgrè les panneaux d’interdiction, je plante la tente. Y’a personne de toutes façons ! Et quelle vue ! Un étang au premier plan, puis les dunes et l’océan !

Bon, en fait on se fait un peu chier dans ce trou. On se pose un moment sur la plage, mais impossible de se baigner, vagues et courants trop dangeureux. Du coup on se retrouve à faire un cache-cache. Ca c’est quand même le jeu où tu te fais grave chier quand t’attends comme un con dans ta cachette que l’autre te trouve, hein.

Le lendemain, choc violent autant pour ma voiture que pour moi : on passe d’une journée de totale glandouille, à une journée d’intense souffrance. J’avais vu dans le lonely planet qu’on était pas loin d’une super rando avec vue imprenable, et que malheureusement, peu de touristes s’arrêtaient pour la faire. Ouais, bah je comprends pourquoi maintenant. Le guide parle d’une route accidentée et rocailleuse, pour accéder au début de la rando. Moi, perso, j’appelerai même pas ça une route. Ou alors une route pour 4X4. Nous voilà donc embarqués pour 26 kilomètres, sans trop de possibilité de faire demi-tour, avec ma pauvre petite voiture, sur une « route » non goudronnée, pleine de trous, de bosses, d’ornières, et d’empreintes de roues de tracteurs-4x4. On a mis une heure pour arriver au bout (enfin, un peu moins pour l’aller...je faisais un peu moins attention...). Ah c’est sûr, c’est sympa, comme conduite, on se croirait un peu dans un jeu vidéo (à la réflexion, je suis nulle en jeux vidéos...), faut freiner, éviter les trous, accélerer pour monter la côte, passer sur un pont en ferraille, passer entre deux troncs d’arbres...le tout au milieu d’une route qui traverse des forêts de fougères...ça fait rêver hein ? Ce qui peut sans doute être un rêve quand tu as un 4x4, était juste un cauchemard pour mon pauvre Jimmy. Dire qu’avant il appartenait à un vieux. Quel changement pour lui ! Je pense que ça y’est, on est intimes, là. Après ça, il sera increvable ! (s’il résiste, du moins). Je me dis mais c’est pas possible, y’a un ogre qui vit dans ces montagnes, et tous les mois, y’a un con qui lit le lonely planet et qui vient nourir l’ogre. Au moins on a de l’essence et de la bouffe, je me rassure. On finit par arriver au bout. La voiture fait un drôle de bruit. On soulève le capot, le liquide de refroidissement BOUE. Littéralement. Genre on pourrait faire cuire des patates dedans. Bon, des patates peut-être pas, ça passerait pas dans le bidon, disons, des pâtes ! Les patates, c’était la FBI (Fausse Bonne Idée) d’hier soir : ça coûte pas cher, mais c’est tellement long à cuire que ça te coûte cher en gaz !

On se met à marcher en se disant qu’elle refroidira pendant ce temps-là. Durée de la rando, 3 ou 4 heures indique le panneau. On la faite en 2h30. Mais j’ai souffert. La voiture a tenu le coup pour arriver jusqu’ici, je ne vais pas lâcher moi ! Si je me mets à bouillir et à fumer comme la voiture... Je me fais des films en marchant : les deux touristes juste après nous ne nous suivent pas. Dans mon imagination de parano, ils sont en train d’essayer d’arrêter le feu de ma voiture, et ont brisé une vitre pour sauver nos affaires. Ou pour Kévin, ils ont brisé une vitre, ont volé nos affaires (ou la voiture) et sont redescendus de la montagne. Derniers mètres dur dur...escaliers et échelles pour arriver au sommet ! Effectivement, la vue est pas mal. Je ne sais pas si c’est pas mal au point de bousiller ma deuxième voiture, mais bon. Les deux touristes arrivent finalement peu après. Ouf, ils ne se sont pas barrés avec ma voiture, et elle est pas en feu.

Jimmy ne boue plus. On entame la descente. De la poussière s’infiltre PARTOUT dans la voiture. On en bouffe, l’air devient irrespirable, je mets mes lunettes de soleil pour ne pas m’en prendre dans les yeux. Arrivés en bas, on sort de la voiture pour constater l’ampleur des dégâts, les pneus ont l’air d’aller plutôt bien...mais y’a de la poussière partout. Toutes nos affaires dans le coffre. On est bons pour tout sortir et tout nettoyer... « Pigeons » écrit Kévin sur la poussière sur la voiture. Oui, c’est exactement ça, on est des pigeons. Ah oui, pour comprendre le jeu de mots, la montagne qu’on a escaladé s’appelait « Piegons House »... Activité nettoyage des affaires, avec mouchoirs et lingettes démaquillantes, je vous le conseille, c’est tip-top ! Direction macdo ! Ca par contre, y’a pas de problème, hein, c’est pas comme les parcs nationaux...on risque pas de les louper... y’a des panneaux partout qui nous font le décompte : prochain macdo, 10 km !

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